Senghor, les Papous et le Timor

 https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/11/24/senegal-quand-le-president-leopold-sedar-senghor-defendait-les-papous_6411505_3212.html

 

Quand le président sénégalais Léopold Sédar Senghor défendait les Papous

En 1976, le chantre de la « négritude » avait offert une représentation à Dakar aux nationalistes en lutte contre l’autorité indonésienne. Car pour lui, les peuples mélanésiens étaient inclus dans le « monde noir » qu’il entendait promouvoir.

Par  (Dakar, correspondance)

Publié le 24 novembre 2024 à 08h30, modifié le 24 novembre 2024 à 09h05

Temps de Lecture 3 min.

publié par Association France Timor Leste @ 6:28 AM,




Le jeune Timor-Est à la croisée des chemins

TRIBUNE DE GENEVE

OPINION

L’invité 

 


Question pour un champion: où est Timor? Pas facile de situer cette île perdue sur une carte du monde.

Petit rappel historique: Timor est situé entre l’Australie et l’Indonésie. Sa partie orientale, Timor-Est, constitue aujourd’hui l’un des plus jeunes pays du monde. En 1975, avec l’aval cynique des États-Unis, le gouvernement indonésien du général Suharto a envahi ce territoire et y a mené une des plus dures occupations du XXe siècle, faisant suite à quatre cent cinquante ans de colonisation portugaise. Un référendum d’autodétermination en 1999 a ouvert la voie à l’indépendance du pays en 2002.

Ayant travaillé pour le CICR durant les années noires de cette île en forme de crocodile, j’y séjourne actuellement pour documenter certains aspects de son histoire mouvementée. Avec un ancien collègue historien, nous revenons sur les lieux du crime pour retrouver des amis, recueillir des témoignages et évoquer les disparus. 

Il faut dire que l’action du CICR – quasiment l’unique acteur humanitaire pendant un quart de siècle d’occupation militaire – a laissé des traces indélébiles auprès de la population. Des milliers de vies ont été sauvées, que ce soit dans les centres nutritionnels, dans les prisons et dans les dispensaires. Les dirigeants actuels du pays le savent bien, à commencer par le président Jose Ramos Horta et le charismatique premier ministre Xanana Gusmão, visité durant sa captivité.

Aujourd’hui apaisé, le pays vit une transition rapide, mélange de réussites et de dérapages. Il faut saluer le fait que Timor-Est, imprégné de valeurs chrétiennes, a su entamer le chemin de la réconciliation avec son puissant voisin indonésien qui lui a fait tant de mal. Dans ce pays le plus chrétien d’Asie – mais aussi le plus pauvre – la présence de l’Église est manifeste, tant dans la capitale Dili qu’en zones rurales. A l’instar des Salésiens, diverses congrégations contribuent à l’éducation et à la solidarité sociale. La visite du pape François en septembre prochain devrait stimuler encore davantage la ferveur religieuse de ce peuple imprégné de traditions animistes.  

Sur le plan économique, le développement des infrastructures est en plein essor. Cela dit, le défi numéro un a pour nom le pétrole. Son exploitation en mer de Timor fait encore l’objet d’âpres négociations avec le voisin australien et ses revenus représentent 80% du PIB, soit plus de 90% du budget de l’État. Hélas la gestion de cette manne est source de corruption et de déséquilibre. «Le pétrole, c’est l’excrément du diable!» dit-on au Venezuela. L’afflux de milliards de dollars se traduit par des importations massives en nourriture et en biens de première nécessité, au détriment de la production locale. Résultat des courses: l’autosuffisance est en berne, l’agriculture à la remorque tandis que les écarts se creusent entre riches et pauvres. Faute de diversification économique, de nombreux jeunes quittent leur nation naissante, guettée par l’épuisement de ses ressources en hydrocarbures.

En coulisses, certains esprits éclairés de la jeune génération appartenant à ce que D.H. Lawrence identifiait comme «la seule aristocratie, celle de la conscience» se réveillent, tel le crocodile, l’animal sacré des Timorais. D’une nonchalance attentive, ils visent à mettre un frein aux abus tape-à-l’œil de la logique de l’argent et à favoriser une vision plus en phase avec les enjeux de la modernité.

publié par Association France Timor Leste @ 5:32 AM,




La région Asie du Sud-Est, une mutation des territoires

 


publié par Association France Timor Leste @ 2:30 AM,




Cinq jours au Timor - interview de Morgan Segui

 

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/accident/video-au-timor-leste-ce-francais-a-survecu-5-jours-dans-la-jungle-apres-une-chute-de-7-metres_6645315.html

Au Timor-Leste, ce Français a survécu 5 jours dans la jungle après une chute de 7 mètres

Publié
 
Durée de la vidéo : 10 min 
 
Au Timor-Leste, Morgan Segui, explorateur français de 46 ans, a survécu cinq jours en pleine jungle après avoir fait une chute de 7 mètres et s’être ouvert le crâne. Brut l’a rencontré.

reprendre la vidéo
 
Article rédigé par Brut.
France Télévisions 
 
Au Timor-Leste, Morgan Segui, explorateur français de 46 ans, a survécu cinq jours en pleine jungle après avoir fait une chute de 7 mètres et s’être ouvert le crâne. Brut l’a rencontré. 
 
Interview vidéo : suivre le lien internet.

publié par Association France Timor Leste @ 9:40 AM,




"Cinq jours au Timor", de Morgan Segui, en librairie

 


" J'ai chuté d'environ sept mètres,
du haut d'un versant qui en compte plus de quarante.
Presque toute l'histoire qui va suivre est en pente.
Cinq jours seul, sans eau, en pente. "

Morgan Segui vit au Timor-Leste depuis quelques mois lorsqu'il décide de faire l'ascension du Manucoco, un mont que l'on dit sacré sur une île au large de la capitale, où il vit. Parti le matin même en bateau, il tarde à atteindre le sommet. La nuit s'apprête à tomber lorsqu'il emprunte le chemin du retour.
C'est alors que le sol se dérobe sous ses pieds. Perdu dans la jungle timoraise, il fait une chute d'environ sept mètres, peut-être plus, du haut d'un versant qui en compte plus de quarante. Son crâne est à nu, son bras fracturé, il n'a ni eau ni possibilité de contacter qui que ce soit. Cinq jours vont s'écouler avant qu'il ne parvienne à trouver des secours. Cinq jours durant lesquels il épouse la condition d'un animal blessé, éprouve des sensations insoupçonnées, découvre un corps rendu à sa pleine vulnérabilité, observe son environnement avec une acuité instinctive et totale.

" Pendant ces cinq jours, vous respirez mal, vous devenez hyper attentif... Bref vous êtes dans sa tête et dans son corps, envers et contre tout. "

publié par Association France Timor Leste @ 3:12 AM,




Récit "Cinq jours au Timor", de Morgan Segui, vient de paraître

 Dans le journal "L'équipe" en ligne, un article de Chrystelle Bonnet réservé aux abonnés 

 

Morgan Segui : « Une demi-journée de plus sans eau, c'était fini »

Morgan Segui, aventurier âgé de 46 ans, raconte dans la rubrique « Fenêtre sur corps » du « Magazine L'Équipe » revient sa chute en montagne et les cinq jours de survie qui ont suivi. Un récit que Morgan Segui raconte dans son ouvrage, « Cinq jours au Timor ».

Morgan Segui a survécu cinq jours dans le Timor oriental avant d'être secouru. (Franck Faugère/L'Équipe)
Morgan Segui a survécu cinq jours dans le Timor oriental avant d'être secouru. (Franck Faugère/L'Équipe) 
 

« En juin 2019, en redescendant de Manucoco, un pic du massif d'Atauro, au Timor oriental, j'ai fait une chute de sept mètres. Bilan, épaule gauche salement amochée, talon droit et trois doigts fracturés, avant-bras droit si abîmé que les chirurgiens ont dû prélever un morceau d'os dans ma hanche pour le réparer.

Ce contenu est réservé aux abonnés.

publié par Association France Timor Leste @ 8:20 AM,




Histoire de la résistance timoraise : "Os Timorenses (1980-1988)"

Joana Ruas, journaliste et écrivaine, vient de publier la suite de son oeuvre en cinq volumes intitulée "A pedra e a folha" (La pierre et la feuille), qui raconte la résistance timoraise, depuis la fin du XIXème siècle jusqu'en 2002. Etaient déjà parus : "A batalha das lagrimas", "Cronicas Timorenses" et "Os Timorenses (1973-1980)".
 
Le quatrième volume, paru en mars 2024, s'intitule "Os Timorenses (1980-1988)".
C'est un ouvrage de 500 pages, résultat d'un travail minutieux sur les archives disponibles, au Timor et au Portugal.
 
Âncora Editora, Lda.
Av. Infante Santo, 52 – 3.º Esq.
1350-179 Lisboa
+ 351 213 951 221
+ 351 963 054 215
geral@ancora-editora.pt
 
 





Joana Ruas, journaliste et écrivain, a commencé son oeuvre romanesque avec le roman de thématique timoraise intitulé "Corpo colonial". S'en est suivi "O claro do vento do mar", "A pele dos séculos" et "Das estações entre portas".

Elle a travaillé pendant des années à l'écriture d'e l'aouvre au titre générique "A pedra e a fiolha", comme dit plus haut.

Par ailleurs, elle a publié ses poèmes dans diverses revues et journaux : Agulha, Triplov, La Otra 26, Devir...

publié par Association France Timor Leste @ 8:48 AM,




Atauro : musiques, danses et beaucoup plus... le projet POPEI (2019-2023)

https://www.youtube.com/@atauropopeitimor-leste3716 

Projet en coopération France-Timor Leste.

https://youtu.be/x0fBvS778HY

publié par Association France Timor Leste @ 8:04 AM,